L'origine des noms

C’est ainsi que, outre la mégapole américaine, j’ai inventé des noms de lieux en rapport avec des villes ou des pays qui alimentent régulièrement mon imaginaire. Par exemple, tant de fascinantes légendes ont trait à la Grèce que c’est un nom grec que j’ai choisi pour ma ville : « Proteopolis » est constitué du préfixe « proteo », tiré du dieu grec Protée dont la spécificité était de pouvoir se transformer en ce qu’il voulait, et du suffixe « polis », pour « ville ». D’autres allusions sont également faites à des nations comme l’Espagne ou le Japon, notamment avec les caractères japonais peints sur le toit d’un des édifices, et qui se prononcent « é-ré-mou ». Dans la langue du pays du soleil levant, c’est de cette façon qu’on transcrirait « élem », puisque le surnom que j’ai choisi pour Proteopolis est Elem City, la ville élémentaire.

En effet, notre perpétuel et indispensable rapport aux quatre éléments de la nature m’a interpellé en pleine construction, et ce, dans un contexte de réchauffement climatique provoqué par nos propres activités. Nous devons tout à notre planète, à commencer par nos vies, et il est inadmissible que nous y évoluions de façon aussi anarchique et irrespectueuse ! Le constat va plus loin et est sans appel : en sabotant la nature, nous nous détruisons nous-mêmes !